AGRICULTURE
Le moteur de la chaudière ronronne. Au fond, quelques litres d'eaux mélangés aux poires, prunes et coings. Un liquide s’échappe du robinet. Encore chaude, la rakia peut être servit. Cette eau-de-vie, populaire dans les balkans peut-elle craindre de disparaitre avec l'entrée de la Serbie dans l’Union Européenne ?
Une décennie de sanctions internationales aura contraint l’agriculture serbe à se renouveler. Face à l'embargo et la privation d'engrais et d'insecticides, le bio s'est imposé comme une solution adéquate. Même s'il reste une activité de niche, sa place dans les mentalités grandit.